Moi au moins je ne fais pas ça
‘Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même: O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus.’ Luc 18 : 11-12
Tu as déjà certainement lu et/ou entendu parler de cette parabole de Jésus au sujet du pharisien et du publicain. Elle peut sembler lointaine lorsque nous entendons parler de pharisien et de publicain. Je n’en ai personnellement jamais rencontré, je ne sais pas pour toi. Les paroles et pensées de ce pharisien sont par contre plus actuelles.
‘Moi au moins je ne vis pas dans la fornication.’ ‘Moi au moins je n’ai jamais tué.’ ‘Moi au moins je suis fidèle dans mon assemblée.’
‘Moi au moins je ne suis jamais arrivée à leur niveau.’ ‘Ma situation est meilleure que la sienne.’
Autant de choses que nous pouvons parfois penser (ou dire) facilement. Nous pouvons regarder à la vie des autres et nous dire : comment peut-il faire ça ? Heureusement que moi je ne le fais pas.
Si vous avez lu le tout premier article que nous avons publié, le lien ici Aucun don, vous allez certainement vous souvenir qu’il est très facile de se comparer aux autres. Dans cet article, nous parlons du sentiment d’infériorité que nous pouvons ressentir en se comparant aux autres. Nous ne pouvons oublier l’autre visage de la comparaison : Le SENTIMENT DE SUPERIORITE.
Le cas du pharisien cité en tout début, est le parfait exemple de ce que la comparaison peut avoir comme conséquence. Il était moins focalisé sur sa vie, sur sa relation avec Dieu que sur sa vie en comparaison à celle des autres.
Une chose dont je me souviens et que j’espère ne jamais manquer de communiquer est cette parole que j’ai reçu du Seigneur au moment où j’étais en plein dans cette phase de comparaison : ‘Il s’agit de toi et Moi. Garde le regard fixé sur Moi’. Il s’agissait à ce moment-là de cette sensation de ne pas être, de ne pas avoir, de ne pas pouvoir, … par rapport aux autres. Je trouve cette parole toutefois suffisamment appropriée pour ce cas aussi.
Il est très facile de détourner notre regard de Dieu et de commencer à regarder aux vies des autres. Mais cela n’est pas toujours sans conséquence.
‘Qui accusera les élus de Dieu ? C'est Dieu qui justifie !’(*)
“Que chacun examine sa propre conduite ; s'il peut en être fier, il le sera alors par rapport à lui seul et non par comparaison avec autrui.” (**)
Je n’ai pas été fait maître de la vie des élus ; Dieu l’est et c’est à lui de pointer sur eux le doigt accusateur. De plus le diable rode comme un lion rugissant cherchant qui dévorer. Il y’a donc dans les temps que nous vivons beaucoup de pression sur la vie des chrétiens même les plus sincères et dévoués.
Ma part quand je vois les faiblesses et les échecs des autres est de prier. Prier pour que ces personnes se rendent compte de leurs manquements. fauxPrier pour qu’elles comprennent où elles se trouvent et reçoivent l’aide dont elles ont besoin pour se sortir de ce mauvais pas. Peut-être cette part est simplement d’être l’épaule sur laquelle elles peuvent s’appuyer, ou d’être l’instrument de Dieu dans la vie de ces personnes pour les aider à se relever et continuer la marche chrétienne. J’aurai peut-être besoin d’une de ces personnes demain quand moi-même je me trouverai dans une impasse.
‘Certains pensent beaucoup de bien d’eux-mêmes, nous n’osons pas nous égaler ou nous comparer à eux. Ils se prennent eux-mêmes comme mesure pour se mesurer et se comparer aux autres. Ils sont stupides !‘ 2 Corinthiens 10.12
‘Tu sauves le peuple qui s’humilie, Et tu abaisses les regards hautains.’ Psaumes 18:27
‘Ne sois point sage à tes propres yeux, Crains l’Éternel, et détourne-toi du mal.’ Proverbes 3:7
Une pensée pour aujourd’hui, demeures béni(e).
(*) Romains 8 : 33
(**) Galates 6 : 4 BFC