Marquer un temp d’arrêt “même” quand tout va bien
Il est généralement dit qu’il est facile d’adorer le seigneur quand tout va bien et difficile de le faire dans les moments de difficultés. J’ai remarqué qu’il est facile de se tourner vers le Père, de chercher Sa face quand les choses ne se passent pas telles qu’on le souhaite ; lorsque nous ne savons quelle direction prendre.
L’histoire des 10 lépreux dans Luc 17 : 12-19 nous le montre. Les 10 lépreux avaient le même désir : être guéris. Ils se sont tournés vers Celui qui avait la capacité de leur apporter une solution. Mais, lorsque les 10 ont trouvé la solution, un seul a pris un moment d’arrêt pour dire merci ; les autres étaient trop pressés de courir vers leur nouvelle vie (1 Luc 17 :17)
J’ai personnellement connu des périodes dans ma vie où il était bien plus facile de demeurer dans la présence du Seigneur et de chercher Sa direction lorsque les choses ne se présentaient pas comme je l’aurai souhaité. Face à des choix à faire, se tourner vers le Père est une décision qui m’a semblé plus naturelle. Mais ce n’était pas toujours le cas lorsque les situations étaient plus favorables.
Je lisais récemment dans le livre de Genèse, un point a attiré mon attention ; Jacob qui sur sa route vers l’Egypte s’est arrêté pour offrir un sacrifice au Seigneur. Il n’est pas précisé s’il souhaitait recevoir une direction du Seigneur, Lui rendre grâce, quel était l’objet de son culte. (2 Genèse 46 : 1) Situons tout d’abord ce verset dans son contexte.
Jacob venait d’apprendre que le fils qu’il croyait mort ne l’était en réalité pas et qu’il le retrouverait bientôt. Il venait d’apprendre que ce dernier était la deuxième plus haute autorité dans l’un des royaumes les plus puissants. Jacob savait qu’il était attendu dans ce royaume avec tambour et trompette ; il sera logé dans la ville la plus prospère et il les moyens pour un voyage confortable étaient mis à sa disposition.
Lorsque je regarde à tous ces éléments je me demande qu’elle aurait été ma réaction immédiate ? Je me demande si je ne serais pas trop pressé de courir vers ces bénédictions et la joie de revoir mon fils pour « perdre du temps en chemin ».
J’ai envie de faire une analogie aux situations que nous traversons au quotidien. Nous prions parfois pour une situation ; nous attendons une réponse du Seigneur. Quelle est notre réaction immédiate lorsque nous voyons cette porte s’ouvrir, cette réponse que nous attendons ? Sommes-nous tellement pressés de courir vers cette bénédiction que nous oublions de faire un arrêt et de rendre un culte au Seigneur ? De simplement Lui dire merci, de Lui dire que nous reconnaissons que cela vient de Lui ? Prenons-nous le temps de faire une pause pour Lui dire que bien que ce qui se présente semble parfais cela n’aura aucun sens aucune valeur si nous y allons sans Lui ?
Je dois simplement reconnaitre que je ne le fais pas toujours. L’exemple de Jacob a parlé à mon cœur et était une interpellation du Seigneur de ne jamais oublier de marquer un arrêt.
Cet arrêt ne sera jamais une perte de temps, jamais. Cet arrêt ne nous mettra jamais en retard vers la bénédiction vers laquelle nous allons, jamais. Nous pouvons clairement le voir dans le cas de Jacob. Après cet arrêt, le Seigneur l’a encouragé dans sa décision et l’a rassuré de Sa présence là où il se rendait. (3 Genèse 46 : 2-4).
S’arrêter pour prendre le temps de puiser dans le Seigneur « même » et surtout lorsque les choses se présentent bien, ne sera jamais une perte de temps ; au contraire.
Une pensée pour aujourd’hui, demeures béni(e).
(1) Jésus, prenant la parole, dit : Les dix n’ont-ils pas été guéris ? Et les neuf autres, où sont-ils ?
(2) Israël partit, avec tout ce qui lui appartenait. Il arriva à Beer Schéba, et il offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac.
(3) Dieu parla à Israël dans une vision pendant la nuit, et il dit : Jacob ! Jacob ! Israël répondit : Me voici ! Et Dieu dit : Je suis le Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte, car là je te ferai devenir une grande nation. Moi-même je descendrai avec toi en Égypte, et moi-même je t’en ferai remonter ; et Joseph te fermera les yeux.