La parenté
PS : Le fait de ne pas avoir d’enfant biologique ne doit pas nous faire croire que nous n’avons pas de possibilité d’agir.
Cet article ne concerne pas seulement les parents biologiques, mais tous ceux qui ont le désir d’investir dans la vie d’un enfant. Nous pouvons décider de bénir la vie d’un enfant parce que le parent n’a pas la connaissance ou la capacité de le faire ou simplement parce que le Seigneur nous a mis à cœur de le faire.
J’ai vécu pendant un moment avec une très grande peur de ne pas donner le meilleur aux filles. Peur de ne pas pouvoir assurer leur sécurité. Qu’elles se fassent kidnapper. Peur qu’elles se fassent agresser. De ne pas leur communiquer l’essentiel qui leur permettrait de réussir. Peur de ne pas être présente dans leur vie au moment où il le faut.
Pendant que je bagarrais pour trouver la paix au milieu de tout cela, Dieu a dû me rappeler l’essentiel. Je ne pouvais pas de mes propres capacités être un bon parent. J’ai besoin d’entrer en partenariat avec Lui dans la gestion des enfants. Lui faire totalement confiance et déposer à Ses pieds toutes mes peurs, inquiétudes, doutes et dépendre totalement de Lui. Tout ceci en investissant dans la vie de ces enfants : manifester de l’amour, nourrir, encadrer, protéger, …
Notre vie en premier
Notre vie est le premier exemple que les enfants voient de nous.
Psaumes 127 : 3 nous rappelle que les enfants sont un cadeau de Dieu. Et comme tout cadeau de Dieu nous nous devons d’être des bons intendants de ces enfants. Nous sommes devant Dieu de la manière dont nous prenons soin d’eux.
La parenté est l’une des expériences qui a le plus grand impact dans notre vie. Elle a la capacité de révéler les aspects cachés de notre vie.
Une chose que je sais par expérience est qu’il est difficile d’avoir une faiblesse et de réussir à la cacher aux enfants dont nous sommes responsables. Comment cacher son caractère colérique face à un enfant qui nous pousse à bout à chacune de ses actions ? Comment cacher son impatience fasse à un enfant à qui nous devons répéter encore et encore la même chose ? Très difficile n’est-ce pas ?
La parenté révèle nos faiblesses et peut (doit) nous pousser à nous rapprocher et dépendre davantage de Dieu.
J’ai entendu quelqu’un dire un jour que sa prière était de ne pas agir envers ses enfants sur la base de ses faiblesses. Parfois nous faisons payer à nos enfants les conséquences d’une mauvaise journée, un échec, …
La manière avec laquelle nous allons gérer les défis auxquels nous faisons face, sera le premier exemple que nous montrerons à nos enfants.
‘Le juste marche dans son intégrité; Heureux ses enfants après lui!’ (*)
Se souvenir de l’essentiel: rapprocher nos enfants de Dieu
Quel que soit l’investissement que nous pouvons faire dans la vie d’un enfant: matériel, financier, éducation, … rien ne pourra compenser la richesse spirituelle qui se trouve uniquement en Christ. Nous nous devons de ne pas oublier l’essentiel lorsque nous éduquons nos enfants.
Travailler à rapprocher les enfants de Dieu, leur apprendre à Lui faire confiance et à dépendre de Lui est la responsabilité première de tout parent.
Enseigner aux enfants l’importance de méditer la Parole de Dieu en le faisant avec eux. Prier avec eux. Participer avec eux aux rencontres avec les autres chrétiens et servir avec eux. Ce sont là des éléments importants à faire de manière pratique.
Nous nous devons d’instruire les enfants selon les voies de l’Eternel et Lui faire confiance pour la suite.
‘Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur.’ (**)
‘Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras.’ Deutéronome 6:6-7 LSG
Communiquer l’amour
L’une des plaintes que j’entends le plus est le fait de ne pas être aimé. Que ce soit un adolescent ou un adulte, ce sentiment est très présent. Il influence négativement les vies. Quelle tristesse de se sentir mal aimé, rejeté, …
Bien que ce sentiment peut être envers des personnes étrangères à l’environnement familial, le premier exemple d’amour et d’acceptation viens du cadre familial et donc des parents.
Il est donc important de prier afin que nos enfants se sentent aimés dans leur enfance, leur adolescence et même leur vie adulte.
Nous devons prier afin de demander à Dieu de nous aider à aimer nos enfants de la bonne façon et de leur communiquer notre amour de manière à ce qu’ils comprennent.
Mais nous devons également être pratiques dans la manifestation de cet amour. Ceci peut être de plusieurs manières.
Dans certaines cultures par exemple, il est difficile de dire « Je t’aime » aux enfants mais cela pourrait être bénédiction dans la vie de nos enfants. Deux simples mots peuvent changer beaucoup de choses. Nous avons d’autres éléments comme un câlin, …
La volonté de Dieu dans leurs vies pas la mienne
Nous faisons parfois l’erreur de vouloir imposer notre volonté dans la vie de nos enfants. Nous avons des projets pour eux, une idée des études qu’ils feront, de la carrière, de comment sera leur croissance, …
Mais, parfois sans nous en rendre compte, nous orientons nos prières pour nos enfants dans le sens d’amener Dieu à faire dans leur vie ce que nous voulons. Nous ne regardons pas à la volonté de Dieu dans leur vie. Nous ne prions pas pour que Ses projets s’accomplissent. Mais nous prions afin que ce que notre volonté s’accomplisse. Dieu devient comme un exécutant de notre volonté dans la vie de nos enfants et non Celui de qui nous dépendons pour leurs vies.
Et si nous avons eu un mauvais départ ?
Que faire si n’avons pas eu un bon départ avec nos enfants ? Si nous n’avons pas prié comme nous devrions. Nous n’avons pas communiqué l’amour comme nous devrions ? Si nous avons oublié que nous devrions être partenaire avec le Seigneur dans la vie de ces enfants ?
Le diable va essayer de nous faire croire que nous avons raté les bases. Qu’il sera difficile, voire même impossible de changer les choses.
Il n’est jamais trop tard. ‘Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir,’ (***)
La relation que j’ai aujourd’hui avec papa et maman n’a pas toujours été ainsi. Je crois que si l’amour que je reçois de maman particulièrement aujourd’hui n’a pas toujours été ainsi communiqué c’est que Dieu a changé les choses pour le mieux. Je suis ainsi convaincu que pour chaque parent quel que soit l’âge de l’enfant peut se repentir des erreurs commises dans l’exercice de la parenté hier et travailler à faire mieux désormais en s’appuyant sur le Seigneur est la chose à faire.
Demeures béni(e)
(*)Proverbes 20:7
(**) Ephésiens 6:4
(***)Actes 17 : 30
2 Comments
Israël
Très pertinent. Je me suis beaucoup retrouvé dans le besoin d’apprendre de Dieu à les aimer et aussi l’interpellation à ne pas prier pour eux notre volonté de parent.
En tout cas très riche et couvre beaucoup d’aspects très concrets
admin
Merci beaucoup pour votre commentaire Israël.
Nous apprenons également beaucoup dans notre marche avec le Seigneur.
Demeurez béni.