Un matin, je me suis réveillée avec ces mots résonnant dans mon cœur : « Je suis désarmée dans Ta présence. »

Avant même d’être pleinement éveillée, je me suis retrouvée en train de prier pour une personne avec qui la distance autant géographique que relationnelle avait laissé des traces. Des mois plus tôt, le Seigneur avait commencé une œuvre profonde de pardon en moi, et j’étais reconnaissante pour tout ce qu’Il avait déjà guéri.

Puis, de manière inattendue, Il a ramené cette personne à notre esprit : d’abord à Jürgen, puis à moi, mais cette fois avec une paix nouvelle. Il nous invitait à bénir, non à revisiter les blessures. La direction de l’Esprit était douce, légère, pleine de vie.

Après une nuit de prière, j’ai demandé : « Seigneur, que signifie être désarmée dans Ta présence ? » Peu à peu, la réponse s’est dessinée.

Le Seigneur travaillait profondément : Il nettoyait, Il enlevait, Il remplaçait. Chaque pas d’obéissance déposait une arme que je gardais encore serrée :

• L’orgueil
• L’autoprotection
• La peur
• Le besoin de défendre mon propre cœur

Une à une, je les ai remises. Et à chaque reddition, je ne devenais pas plus faible, je devenais plus légère.

Moins chargée, mais plus protégée, car lorsque c’est Dieu qui défend, Il devient notre bouclier. Dans Sa présence, être désarmé ne nous rend pas vulnérables : cela nous rend disponibles, des vases prêts pour que Sa gloire circule librement.

Être désarmé dans Sa présence, c’est marcher sans se protéger soi-même mais jamais sans Sa protection, renoncer sans être impuissant, déposer ce qui empêche l’amour, afin que Son Esprit puisse agir sans obstacle.

1. Nommer l’arme : « Seigneur, je dépose cette fierté / peur / défense. »
2. Échanger : « Remplis cet espace de Ta paix et de Ton amour. »
3. Bénir : Déclare la vie là où tu ruminais la douleur.
4. Rester en silence : Reviens dans Sa présence quand l’envie de te défendre remonte.