Je me suis réveillée un matin avec le cœur lourd ; la peur m'a saisie si soudainement qu'il semblait que l'obscurité s'était installée en moi. Mon cœur était serré, et je ne pouvais pas expliquer pourquoi.

Puis, un souvenir a refait surface.

Il y a quelques années, ma famille et moi avons vécu une expérience effrayante pendant nos vacances ; une expérience qui aurait pu nous coûter la vie. Dans les mois qui ont suivi, je revivais souvent ce moment. Le souvenir se rejouait dans mon esprit, apportant des vagues d'anxiété.

Mais cela faisait des années. La peur avait disparue depuis longtemps. Et ce matin-là, venue de nulle-part, la même sensation de danger a rempli ma poitrine.

J'ai commencé à prier, demandant à Dieu d'apaiser mon cœur, d'apporter la paix à mon esprit. Et dans ce moment de prière, j'ai senti le Seigneur murmurer :
« L'arme contre cette émotion est l'action de grâces. »

J'ai ouvert ma bouche et j'ai commencé à rendre grâce.

Au début, cela semblait être juste des mots.
« Seigneur, merci de nous avoir protégés ce jour-là. »
« Merci d'avoir sauvé nos vies. »
« Merci d'avoir été avec nous au milieu du danger »

Et pendant que je continuais à le remercier, la pression dans ma poitrine s'est levée. La lourdeur qui avait enveloppé mon cœur a fondu. La paix ; calme, profonde et stable ; a pris sa place.

C'est devenu si clair à ce moment-là : l'action de grâces n'est pas seulement une tradition ou une habitude ; elle est puissante. Elle est une arme qui me change et aligne mes émotions à la vérité de la Parole.

L'action de grâces ne remercie pas seulement Dieu pour ce qu'Il a fait ; elle déclare qui Il est. Elle déplace notre attention de la peur vers la foi, de la pression vers Sa Présence.

La peur se nourrit de la mémoire, mais la foi se nourrit du souvenir ; le genre qui célèbre ce que Dieu a fait. Chaque fois que je le remerciais de nous avoir sauvés, je rappelais à mon cœur Sa fidélité. Et plus je me souvenais de Sa fidélité, plus ma peur devenait petite.

Le Seigneur a utilisé ce moment pour me montrer à nouveau que l'action de grâces n'est pas seulement une réaction à une bonne nouvelle ; c'est une arme spirituelle. Quand nous le remercions, nous alignons nos cœurs avec la vérité. Nous rappelons à l'obscurité qui est déjà victorieux.

Dès que j'ai changé mon attitude: arreter de supplier pour la paix à remercier Dieu pour Sa fidélité, j'ai expérimenté ce que Philippiens 4:7 promet : la paix qui surpasse toute intelligence.

Ce n'était pas une paix logique. C'était une paix divine ; le genre qui remplit les fissures de la peur et remplace l'anxiété par l'émerveillement.

Ce matin est devenu un rappel d'une vérité plus grande : plus nous sommes reconnaissants, plus nos cœurs sont gardés. L'action de grâces n'est pas une réponse à la paix ; c'est souvent le chemin vers elle.

Ce matin de peur est devenu un témoignage de liberté. L'action de grâces a fait taire la peur que la supplicaton seule n'avait pas apaisée. Cela m'a rappelé que :

• La gratitude n'est pas une faiblesse ; c'est une guerre spirituelle.
• Chaque « merci » est une déclaration de confiance.
• Chaque parole de gratitude invite la présence de la paix au travers de la confiance exprimée à.

Alors maintenant, quand la peur essaie de murmurer, j'élève ma voix dans l'action de grâces, et je me souviens : La paix suit la louange.